Sous les feux pâlissants d’un soleil plus timide,
Les oies sauvages fuient, en quête de chaleur,
Et les feuilles rouillées choient sur le sol humide,
Tapissant le sous-bois de leurs mornes couleurs.
Les petits animaux vont trouver le sommeil
Aux creux des grands bouleaux, sous quelque grise pierre;
La vigne, dans les champs, s’est parée de vermeil;
La campagne répand ses senteurs saisonnières.
C’est la vie qui s’endort! Mélancolie d’automne!
L’univers dépouillé, la nature au secret;
C’est le froid, c’est la pluie et des jours monotones!
C’est la Mort, aujourd’hui, pour que tout se recrée…
Rémy